jeudi 15 avril 2010
dimanche 11 avril 2010
Dimanche 11 avril
Récupération de
Jean-Louis Etienne
L'explorateur Jean-Louis Etienne a été récupéré ce dimanche matin en Sibérie (minuit, heure suisse) par l'équipe au sol près de Batagaï. Une fois le ballon totalement dégonflé, l’équipe et la rozière sont repartis à bord d’un gros hélicoptère russe MI-8 en direction de Yakutsk. L’attente n’a pas été trop longue pour Jean-Louis Etienne. Après une bonne nuit de sommeil réparateur, l’aérostier a été rejoint par son équipe technique en début de matinée dimanche. En quelques heures, l’équipe a dégonflé le ballon, replié l’enveloppe, rangé la nacelle et embarqué l’ensemble à bord d’un gros hélicoptère russe de transport. Une première liaison audio a pu être enregistrée ce matin avec Jean-Louis Etienne ainsi que les premières images du ballon dont l'enveloppe n'était pas encore totalement dégonflée. Vous pourrez écouter et voir dans un instant les premières réactions de Jean-Louis Etienne.
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samedi 10 avril 2010
11h10
Le direct téléphonique
avec Jean-Louis Etienne
Equipe de récupération au sol bloquée sur un aéroport à 500 km de Batagaï. Ils attendent une autorisation administrative. A Batagaï, un hélicoptère est prêt à les conduire vers le lieu d'atterrissage du ballon.
Données de vol
Durée de l'expédition : 121 h 30 de vol
Distance parcourue : ( en ligne droite 3'130 km - déployé 3'600 km)
Départ du Spitzberg : monte à 2000 mètres d'altitude
Ensuite : 100 m d'altitude
Tempête au pôle Nord : monte à 300 m, mais chute quelquefois à 40 m
Vol très dangereux vers le pôle.
Aucune prévision météo fiables aux abords du pôle.
Sans doute le seul pilote à voler si bas (40 m) et si vite (90 km/h)
Beaucoup d'ascenseurs monte très haut et descend très bas
JL Etienne ne dort que 2 heures, en moyenne, par jour
Pôle Nord. Passe à 195 km du pôle, à une vitesse inouïe de 90 km/h
Ascendant vertigineux. Et descendant très brutaux.
Sortie de la tempête, plus de batterie
Monte à 5'000 mètres pour recharger les batteries, du coup
les vents d'altitude le pousse vers la Sibérie
Simulation au PC : durée de 10 à 15 jours.
Effectue le trajet en 5 jours
11h17 - Téléphone avec J.-L. Etienne
JLE - Quel jour somme-nous ?
PC vol - Samedi ?
JLE - Et quelle heure?
PC vol - 11h 17?
JLE - Ah
Etendue de neige et de glace autour de lui. Plateau très venté. Personne à des kilomètres. J.L. Etienne est actuellement dehors, il fait -27° C. Il va se consacrer l'appel téléphonique terminé à dégager sa nacelle, complétement remplie de neige, pour pouvoir se protéger du froid et enfin dormir en attendant son équipe. Il doit aussi dégonfler son ballon, qui présente une poche d'hélium encore récalcitrante. Il est à prés de 30 kilomètres du village le plus proche, et à 25 kilomètres de la première piste. Ce qui était le plus éprouvant lors du vol. De passer de 125 mètres à 5'000 mètres. Nacelle que changeriez-vous? Pas de réponse. Liaison satellite coupée...
Conseil du PC vol.
J.-L. Etienne doit sécuriser son ballon et essayer de vider la poche d'hélium, avant de dormir... Le PC annonce qu'il y a beaucoup de loups dans la région. J.-L. Etienne ne s'en émeut guère...
Regardez la fantastique bande annonce
du film: Loup, le clan de Batagaï
Samedi 10 avril
L'explorateur des pôles
a touché le sol sibérien !
L'explorateur J.-L. Etienne n'a pas perdu une seconde après son arrivée, ce matin à 7h40. Après un atterrissage quasi-académique, à la verticale, il s'est attaqué à la difficile tâche de replier seul son ballon (320 kg) , qui offre une importante prise au vent. Il aura volé 121h30 et aura parcouru 3'130 kilomètres en ligne droite (3'631 km en réalité). Il termine la première traversée en solitaire de l'océan Arctique en ballon. J.-L. Etienne est seul, dans la Toundra sibérienne, sur un dôme à 400 m d'altitude, à 65 km de la ville la plus proche.
Un Soleil sans fin
Au pôle nord, pendant les mois d'été, le soleil brille en permanence et poursuit une route sans fin dans le ciel... Cette vidéo "en time laps" montre 1semaine de "lever et de coucher" de soleil absolument époustouflant! Pour les contemplatifs, les voyageurs et les rêveurs... Bon voyage!
Jean-Louis Etienne s'est posé
à 220 km de Batagaï
Samedi 10 avril, 07h40. Après cinq jours dans les airs, Jean-Louis Etienne
vient de se poser aux environs de 7h40 (heure suisse) en Sibérie
Orientale, à 220 km de Batagaï.
vient de se poser aux environs de 7h40 (heure suisse) en Sibérie
Orientale, à 220 km de Batagaï.
En route pour récupérer le scientifique, l'équipe logistique se trouve
à Iakousk (dans la région de la Iakoutie) et se démène actuellement
avec les démarches administratives afin de pouvoir gagner Batagaï
en avion. De là, ils rejoindront l'aventurier à bord d'un hélicoptère.
à Iakousk (dans la région de la Iakoutie) et se démène actuellement
avec les démarches administratives afin de pouvoir gagner Batagaï
en avion. De là, ils rejoindront l'aventurier à bord d'un hélicoptère.
Le Français entre dans l'histoire en étant le premier à survoler
l'océan Arctique en solitaire à bord d'un ballon.
l'océan Arctique en solitaire à bord d'un ballon.
Histoire
La course au pôle Nord
L'expédition polaire de 1897 de S. A. Andrée fut une tentative tragique de rejoindre le pôle Nord qui vit le décès de ses trois participants. S. A. Andrée, le tout premieraérostier suédois, proposa de réaliser un périple en ballon à hydrogène du Svalbard à la Russie ou au Canada, avec pour objectif de survoler en cours de route le pôle Nord. Cette initiative fut accueillie en Suède avec un grand enthousiasme, exacerbé par le patriotisme d’une nation nordique jusqu’alors à la traîne dans la course au pôle Nord.
Cette image est dans le domaine public car son copyright a expiré.
Quelques minutes avant le départ du 11 juillet 1897.
Cap sur Batagaï
Arrivée proche de la ville de Batagaï en début de matinée demain 10 avril pour Jean-Louis Etienne. L'équipe du vol Generali Arctic Observer vient de décider de diriger le ballon de Jean-Louis Etienne vers la ville sibérienne de Batagaï, à environ 500 kilomètres au Sud Est de Tiksi, initialement prévue. "Les vents sont plus favorables vers cette ville, et nous avons une bonne zone d'atterrissage à cet endroit" indique Christophe Houver, le responsable du vol. Atterrissage probable aux environs de 8 heures du matin, heure suisse. 15h45 : Jean-Louis Etienne a rejoint les côtes Russes il y a 40 minutes. Il survole maintenant la Sibérie à une altitude de 3500 mètres. Il se dirige vers Batagaï, sa destination finale, qui se trouve à l'intérieur des terres. Il devrait se poser demain matin à environ 150 kilomètres de la ville, sur une plaine dégagée.
Plaine de Batagaï
vendredi 9 avril 2010
En rouge la route initialement prévue
En blanc le trajet suivi actuellement par le ballon
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Le parcours en direct sur Google Earth
Téléchargez le fichier suivant en cliquent sur ce lien:
Double cliquez sur ce fichier qui va ouvrir Google Earth et vous verrez ainsi le parcours de J.-L. Etienne. Le parcours se met à jour automatiquement tous les 1/4 d'heures, (Données GPS envoyées par le réseau de satellite Iridium).
jeudi 8 avril 2010
Les panneaux solaires endommagés
Jean-Louis Etienne ne peut plus recharger ses batteries, notamment celles qui lui permettent de communiquer par téléphone satellitaire. Fixés tout autour de sa nacelle rouge, ses panneaux solaires auraient été endommagés mercredi soir lors d'une tempête, au moment où le médecin-explorateur frôlait le pôle Nord, ils ne peuvent plus l'alimenter en énergie. Résultat : il ne communique actuellement que par SMS, afin de garder un peu de batterie s'il doit joindre, lors d'une urgence, son coordinateur de vol. Depuis la fin de matinée, l'aventurier a repris de l'altitude, survolant les glaçons géants à environ 3700 mètres contre 300 mètres hier soir. «On croyait qu'en montant, ses panneaux solaires fonctionneraient à nouveau. Mais pour l'instant, ils ne marchent toujours pas», confie-t-on dans l'entourage du navigateur polaire.
En route vers Tiksi en Sibérie.
Arrivée prévue samedi, vers 8h00
Arrivée prévue samedi, vers 8h00
15h : Jean-Louis Etienne poursuit sa route vers la Sibérie, à une altitude de 4000m, et une vitesse moyenne de 40 kilomètres heure. De son côté, l'équipe technique du Generali Artcic Observer est actuellement en route vers la Russie, après un très rapide arrêt ce matin à Paris pour récupérer des visas.
Atterrissage à Tiksi, en Sibérie, probablement samedi aux environs de 8 heures du matin pour Jean-Louis Etienne. "Il a quitté les zones de précipitations, indique Luc Trullemans, le navigateur de l'expédition. Il va vers le Nord/Nord Est de la Sibérie. Nous avons trouvé deux aéroports. On a choisi de le poser plutôt samedi matin à l’aéroport de Tiksi. Les problèmes techniques, cela fait partie de l’aventure, précise Christophe Houver, le responsable du vol au PC Vol. "On a bien réagi, ajoute-t-il, et le vol n'est pas compromis. Il ne faut pas oublier que le ballon de Jean-Louis est un prototype unique : il n'est pas anormal dans ces circonstances d’avoir des problèmes en cours de route"
Expédition polaire
Zenith retourne au pôle Nord
avec le médecin et explorateur
Jean-Louis Etienne.
avec le médecin et explorateur
Jean-Louis Etienne.
84 ans après la découverte du pôle Nord par Roald Amundsen, Zenith va une nouvelle fois survoler le point situé le plus au nord de notre planète. Le navigateur des pôles, Jean-Louis Etienne, a décollé ce lundi 5 avril, à 6h09, de Spitzberg en Norvège pour la première traversée en solitaire du Pôle Nord en ballon. Il devrait survoler le pôle Nord dans trois jours avant de poursuivre vers l’Alaska.
EXCLUSIF!
Pour son expédition au pôle Nord, Jean-Louis Etienne portera un chronographe Zenith El Primero Striking. Numéro de série: la pièce N° 1.
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Jeudi 8 avril 2010
En route vers la Sibérie
9h30 : Nuit mouvementée pour Jean-Louis Etienne après le passage du Pôle Nord. Des soucis techniques électriques ont émaillés sa nuit. Le long trajet dans la tempête n'a pas permis à l'explorateur de recharger les batteries solaires du ballon. Luc Trullemans, le navigateur de l'expédition, cherche à le ramener vers plus de soleil, afin de recharger les batteries.
Le ballon se dirige maintenant vers la Sibérie, à une vitesse moyenne de 40 kilomètres heure et à une altitude d'environ 400 mètres.
Le ballon se dirige maintenant vers la Sibérie, à une vitesse moyenne de 40 kilomètres heure et à une altitude d'environ 400 mètres.
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